Une tentative de coup d’Etat a été déjouée à Kinshasa par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le dimanche 19 mai 2024, plusieurs arrestations au sein des putschistes ont eu lieu et le cerveau Christian Malanga a été tué dans les combats contre les Forces armées congolaises. 

« Une tentative de coup d’État a été déjouée par les forces de défense et de sécurité. Cette tentative impliquait des étrangers et des Congolais. Ces étrangers et Congolais ont été mis hors d’état de nuire, y compris leur chef, » a annoncé le porte-parole de l’armée congolaise, Sylvain Ekenge.

Au bilan provisoire, ce sont plusieurs assaillants dont Christian Malanga qui ont été éliminés et deux policiers en faction  à la résidence du ministre de l’Economie et des Finances, Vital Kamerhe, qui ont été tués par les putschistes, aussi, une cinquantaine d’assaillants ont été arrêtés, dont le fils du chef de fil de l’opération.

Si des zones d’ombre subsistent quant au modus operandi des différentes attaques chez des personnalités du pays et de la facilité de l’opération dans le quartier le plus sécurisé de Kinshasa, Christian Malanga, le leader du mouvement « New Zaire » (Nouvelle Zaïre), mais aussi de la formation politique « United Congolese Party » (UCP), dans une déclaration, enregistrée en direct au Palais de la Nation de Kinshasa avant de passer de vie à trépas, a laissé entendre en lingala (ndlr langue locale)qu’ils ne voulaient plus de Félix Tshisekedi aux affaires.

« Mes frères, nous sommes fatigués. Nous les soldats, nous n’en pouvons plus, nous sommes fatigués. Si nous en sommes arrivés à nous lever ainsi, c’est parce que nous n’en pouvons plus, nous ne pouvons plus être gouvernés avec des gens comme Kamerhe, des gens comme Félix (Tshisekedi, ndlr). Ils ont fait beaucoup de mal à notre pays » a-t-il martelé.

Par ailleurs, selon un communiqué du gouvernement congolais, durant ces « événements », un obus est tombé « malencontreusement » de l’autre côté du fleuve, dans un quartier de Brazzaville, faisant « quelques blessés légers » et de rassurer que « les mesures ont été prises pour renforcer à la fois la sécurité des Institutions, des officiels et celle de la ville de Kinshasa ».

Adingra OSSEI