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AF.Sud : le ministre Zizi Kodwa arrêté et jugé à Johannesburg

  • juin 5, 2024
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Le ministre sud-africain des Sports, des Arts et de la Culture, Zizi Kodwa, accusé par la police pour des faits de corruption dans une enquête judiciaire qui date depuis

AF.Sud : le ministre Zizi Kodwa arrêté et jugé à Johannesburg

Le ministre sud-africain des Sports, des Arts et de la Culture, Zizi Kodwa, accusé par la police pour des faits de corruption dans une enquête judiciaire qui date depuis 2021, au moment où il était vice-ministre de la sécurité de l’Etat, a été arrêté et a comparu ce mercredi 5 juin à Johannesburg devant une juridiction spécialisée.

Accusé par la police d’avoir accepté des pots-de-vin pour un montant de 1,6 million de rands, soit environ 90 000 dollars, l’ex vice-ministre sud –africain de la sécurité de l’Etat, aujourd’hui ministre des Sports, des Arts et de la Culture, a comparu ce matin devant un tribunal spécialisé dans le sud de Johannesburg ce mercredi 5 juin 2024.

Zizi Kodwa, épinglé dans une enquête judiciaire menée par le juge Raymond Zondo, dans le cadre de la répression des cas de corruption pratiquée par de hauts dignitaires de l’ANC, notamment ceux de l’ère de Jacob Zuma (2009-2018), est accusé par la commission d’enquête « Zondo », d’avoir reçu des pots-de-vin en lien avec des contrats signés par la ville de Johannesburg pour améliorer et entretenir le système informatique de son métro.

« Nous pouvons confirmer que deux personnes ont été arrêtées ce matin [mercredi] à la suite des recommandations de la commission Zondo sur la ‘capture d’État’ », a indiqué Thandi Mbambo, une porte-parole de la police.

 L’audience de libération sous caution, diffusée en direct et sur internet, intervient au moment où l’ANC, le parti de Zizi Kodwa, l’ANC, a entamé des négociations avec d’autres formations politiques, pour former un gouvernement de coalition suite à la perte de sa majorité absolue au parlement.

Pour la première fois de son histoire, le parti dominant sud-africain, connait une baisse de régime qui se traduit avec 159 sièges obtenus sur 400 aux dernières élections générales organiées dans le pays.

Si plusieurs raisons tenant à la chute électorale de l’ANC sont évoquées, la corruption qui gangrène le pays, du fait singulièrement de plusieurs vétérans et cadres du parti arc-en-ciel  sud-africain, n’en demeure pas moins.

Adingra OSSEI

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