L’Agence de notation financière Standard and Poor’s, a dans un rapport publié le vendredi 17 mai 2024, revélé que la perspective de la Côte d’Ivoire est passée de ‘’stable’’ à ‘’positive’’, en raison de l’amélioration du profit de sa dette.

En dépit d’un contexte international marqué par plusieurs crises, la Côte d’Ivoire,  a réussi à améliorer la qualité de son crédit et, devient le 2e pays le mieux noté d’Afrique subsaharienne, devant l’Afrique du Sud dont la note a été maintenue à BB- avec une perspective stable et derrière le Botswana (BBB+; perspectives stables).

Malgré une baisse de la production du cacao, la Côte d’Ivoire, fait preuve de résilience, et son économie devrait rester l’une des plus dynamiques d’Afrique subsaharienne, avec des projections de croissance estimées en moyenne à 6,5% sur la période 2024-2027, même si elle reste encore logée dans la catégorie dite « spéculative », où les émetteurs présentent un risque important pour les investisseurs.

Les atouts de sa croissance soutenue, à en croitre, le site d’information, Sika Finances, sont dictés par « la hausse de ses recettes pétrolières grâce au démarrage des opérations sur le champ baleine, opéré par ENI, qui a augmenté la production journalière du brut ivoirien. »

Aussi, relève t-il que « S&P prévoit également que les exportations de minerais solides (or, bauxite, nickel, manganèse, diamant) renforceront la position extérieure du pays au cours des prochaines années ».

C’est à juste titre que Sébastien Boreux, analyste crédit principal chez S&P, confesse amplement que « les perspectives positives reflètent notre vision selon laquelle l’augmentation des exportations de matières premières pourrait réduire considérablement les déséquilibres extérieurs et budgétaires » et d’ajouter « la Côte d’Ivoire a acquis une solide réputation sur les marchés financiers mondiaux sous l’administration actuelle (…) Une consolidation budgétaire plus poussée sera nécessaire pour stabiliser des niveaux d’endettement encore viable ».

Adingra OSSEI