A quelques semaines des élections présidentielles en République démocratique du Congo (RDC), la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a ouvert depuis le dimanche 19 novembre 2023, la campagne électorale au titre des élections présidentielles de décembre 2023 et ce, sous fond de crise sécuritaire dans le pays.

C’est dans un contexte d’insécurité généralisée en RDC avec une multitude de candidatures à l’assaut de la présidence que s’est ouverte ce dimanche 19 novembre 2023, dans toutes les zones sécurisées du pays, la campagne électorale, au titre des élections présidentielles du 20 décembre prochain.

Félix Tshisekedi, le président sortant de la RDC, a priori, considéré comme le favori des élections à venir, défendra son bilan contre 25 candidatures de l’opposition, dont celles de ses adversaires les plus redoutables, Moïse Katumbi et Martin Fayulu.

L’opposition congolaise, vent débout contre la Céni et le processus électoral dans son ensemble ne démord pas pour autant afin obtenir une liste électorale fiable et une élection sans fraude.

Sans langue de bois contre l’opposition du pays, Félix Tshisekedi,  ne cesse de botter en touche les revendications de celle-ci et a laissé entendre sur les ondes de France 24 à propos des électeurs fictifs  et du fichier électoral que : « dans quel but inventerait-on des électeurs fictifs ? Je ne comprends pas très bien. Quelle est la revendication principale de l’opposition ? Pour moi c’est un débat d’opposants. Des gens qui ne sont surement pas prêts à aller aux élections parce qu’à plusieurs reprises ils ont demandé un report des élections, ils ont demandé un dialogue, alors qu’il n’y-a pas de crise à ce que je sache dans ce pays (…)  La Céni a organisé un audit du fichier électoral avec des personnalités crédibles venues de tout bord, dont la réputation n’est pas à douter » .

En attendant les résultats du scrutin prévus au soir du 20 décembre prochain, les candidats à la présidence congolaise continuent d’expliquer leurs offres politiques aux 44 millions d’électeurs inscrits sur la liste électorale du pays. La question sécuritaire, la lutte contre le chômage et l’épineuse problématique de la lutte contre la pauvreté généralisée dans le pays, sont les morceaux choisis par les candidats à la course au palais de la Nation.

Adingra OSSEI