Top c’est parti ! La course au fauteuil présidentiel est lancée en ce début d’année 2025. Une année qui verra se tenir, sauf changement, l’élection présidentielle à la date du 25 octobre prochain.
Les chapelles et organisations politiques sont sur le terrain et affûtent déjà leurs armes pour séduire les électeurs. Pour ce faire, tous les coups semblent permis pour ébranler le ou les adversaire(s).
Comme si les uns et les autres n’avaient pas tiré les leçons de leurs maladresses et des propos qui ont mis à mal le pays ces dernières décennies, les questions de nationalité et d’exclusion refont surface dans le microcosme politique, ramenant la psychose au sein de la population, à 9 mois du scrutin présidentiel.
Pourtant, les populations-celles qui ne sont pas forcément encartées dans des camps politiques-veulent entendre autres choses que ces discours futiles et guerriers.
En effet, les Ivoiriens, en réalité, veulent entendre des propositions concrètes sur la cherté de la vie, sur le foncier, sur le coût élevé de l’électricité et des loyers, entre autres.
Les populations veulent des discours rassurants, portés sur la volonté d’améliorer leurs conditions de vie et de travail ; sur l’engagement à offrir des opportunités de travail à tous, sans distinction ; sur le souci d’offrir des soins médicaux de qualité et à moindre coût ; sur la décision d’augmenter leurs salaires, entre autres
Que non, les politiques passent leur temps à chercher la petite bête qui peut nuire à leurs adversaires, qui peut les noircir au maximum ; quitte à embraser le pays.
Des invectives aux menaces, ils sont prêts à tout mélanger s’ils ne parviennent pas à leur fin : se maintenir ou arriver au pouvoir.
Dans cette atmosphère déplorable et inquiétante, il se trouve, malheureusement, une partie du peuple qui les soutient dans leurs dérives et qui est prête à mouiller le maillot pour leur permettre d’assouvir leurs desseins.
A moins donc d’un sursaut d’orgueil de l’ensemble des Ivoiriens, on est bien parti pour d’autres situations catastrophiques en terre d’Eburnie. Et cela semble ne pas inquiéter, outre mesure, les acteurs politiques nationaux et la fameuse communauté internationale.
Il faudra peut-être compter sur les prières, ainsi que le jeûne musulman et le carême chrétien pour espérer avoir la main de Dieu sur le pays en cette période d’élection.
Par Roland LE PERTINENT
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