Le FESPACO Séries 2025 qui s’est tenu du 22 février au 1er mars dernier, à Ouagadougou, a été marqué par des performances exceptionnelles, mettant en lumière la créativité et le talent des réalisateurs ivoiriens. Les productions des Ivoiriens Alex Ogou et Johanna Boyer-Dilolo, ont particulièrement retenu l'attention des cinéastes et du grand public, propulsant la Côte d'Ivoire sur le devant de la scène audiovisuelle africaine.

"Niabla": Une histoire de résilience

Alex Ogou a remporté le premier prix avec sa série "Niabla". Cette œuvre captivante raconte l'histoire de Sia, une Franco-Ivoirienne de 28 ans, qui découvre l'existence d'une demi-sœur, Adjoua, après la perte du dernier membre de sa famille. Revenue à Abidjan, Sia se retrouve confrontée à une réalité troublante : Adjoua pratique le "bizi" pour financer les soins de sa fille malade. À travers des thèmes de résilience et de solidarité, "Niabla" offre un regard poignant sur les défis de la vie moderne en Côte d'Ivoire.

29e édition du FESPACO, Dani Kouyaté, Étalon d’or de Yennenga

"Or Blanc": Enquête et mystères à l'ouest

En deuxième position, "Or Blanc", réalisée par Johanna Boyer-Dilolo, plonge le public dans une enquête haletante située à Man, à l'ouest de la Côte d'Ivoire. La série commence avec la disparition d'un jeune garçon, suivie d'une série de meurtres rituels. Le duo improbable formé par Landry, un commissaire expérimenté, et Rita, une médium, tente de résoudre cette affaire complexe. Avec une intrigue riche en suspense et des personnages profondément développés, "Or Blanc" a su captiver l'audience du festival.

Ces récompenses témoignent de la montée en puissance du secteur cinématographique ivoirien. Les succès de "Niabla" et "Or Blanc", à la 29^e édition du FESPACO, reflètent non seulement le talent des réalisateurs, mais aussi la richesse des histoires ivoiriennes.

Rappelons que le grand gagnant de cette édition est le film « Katanga, la danse des scorpions » du réalisateur burkinabè Dani Kouyaté, qui remporte l’Étalon d’or de Yennenga, la plus prestigieuse récompense du festival.Étalon d’or de Yennenga (Meilleur long métrage de fiction).

Sébastien Yao