Le
21 février 2025, la tranquillité d’Aboka, un village paisible de la
sous-préfecture d’Iboguhé, a été secouée par une affaire qui aurait pu faire
sourire… si elle n’avait pas été si grave. Un propagandiste de fausses
informations, a sans preuve accusé l’escadron de gendarmerie de Daloa d’être à
l’origine d’un grave accident, en avançant des allégations de racket commises
par des éléments en service à Aboka.
Imaginez : un accident malheureux, des Smartphones
qui s’agitent, des rumeurs qui s’emballent, et hop, une vidéo virale qui accuse
les gendarmes sans la moindre preuve.
Résultat ? Un individu en garde à vue et une belle
leçon sur les dangers des fausses informations.
Chronique
d’un buzz improvisé :
Tout commence le 21 février 2025 sur l’axe
Issia-Iboguhé. Deux motocyclistes, en voulant éviter un nid-de-poule, finissent
par se percuter violemment.
Le bilan est tragique : un décès et deux blessés. Un
drame qui aurait pu s’arrêter là, avec l’intervention des secours et les
enquêtes habituelles. Mais c’était sans compter sur la puissance des réseaux
sociaux.
Le lendemain, une vidéo apparaît en ligne. On y
entend une voix accuser, sans détour, les gendarmes de l’escadron de Daloa
d’être responsables de l’accident. Preuves ? Aucune. Mais il faut croire que
dans la jungle d’internet, l’émotion l’emporte souvent sur la raison.
Partages, commentaires enflammés, indignation
virtuelle : l’affaire prend de l’ampleur.
La
vérité rattrape toujours la rumeur.
La Gendarmerie Nationale, peu encline à laisser sa
réputation être traînée dans la boue numérique, réagît illico. Une enquête est
ouverte et l’auteur de la vidéo est rapidement identifié et interpellé. Pris la
main dans le pixel, l’homme avoue tout : il s’était laissé emporter par les
racontars des badauds présents sur les lieux de l’accident.
Avec un mélange de regrets et de naïveté, il
confesse avoir filmé et diffusé la vidéo sans vraiment chercher à vérifier
l’information. Mais comme on dit, “poster, c’est bien, réfléchir, c’est mieux”.
Placé à la disposition de la Section de Recherches, notre vidéaste improvisé
devra maintenant s’expliquer devant la justice.
Cette affaire rappelle une vérité toute simple : les
réseaux sociaux sont des outils puissants, mais ils peuvent devenir des armes
redoutables quand ils sont utilisés sans discernement.
Accuser à tort peut non seulement ruiner des
réputations, mais aussi troubler l’ordre public et, comme on le voit ici, vous
conduire directement derrière les barreaux.
L’auteur de la fake news, a été déféré devant les
juridictions compétentes pour répondre de ses actes.
Source : Plateforme Police Secours
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